La N de celui qui n’M (2)

Publié le par Philobof

23/11/2005

Grand guerrier grisé de grâce,
Gladiateur gnome du glaive au glas,
Godille, goguenard, vers sa glèbe glorieuse.

Ni nabab, ni naïf nanti,
Tendre noirceur,
Ni nul n’a honni
Autant que moi l’aigreur.

Mon nanisme natif,
Plus qu’erreur,
N’est que noirâtre nominatif
De mon âme en pleur.

Naja de nasse nue,
Ta néfaste sueur
Qui naguère me noua aux nues,
Aujourd’hui me fait peur.

Nuisible et noirâtre nubile,
Enchaînée aux heures,
Tu nies les nappes nacrées du Nil,
Mes propres sœurs !

Des nués de nabots négrillons
Iront leur labeur,
Et nippés de leurs nervures noires nageront
A mille nuitées de ton nopal cœur !

Publié dans Fulgures

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article